Historique

Le passé de la commune de Crandelles à travers les siècles.

Crandelles et son passé

Historique

Le nom de Crandelles, dont la signification n'est pas trés connue (bâti sur le roc ?) a subi de nombreuses modifications :

Carendelloe (1277), Crandella (1289), Carandela (1354), Carandele (1445), Crandelle (1521), Crandele (1522), Carrandelle (1550), Guarandelle (1628), Carandelles (1625), Carantelle (1642), Carandelle (1647), Crendelle ou Crendèle (1676), Crandèle (1685), Crandelles (1743), Crantelle (1772)

La Seignerie de Crandelles

En 1368, le bourg de Crandelles était tenu en fief par Bertrand de Macfred, damoiseau, qui l'habitait. Il en fit reconnaissance à Noble Pierre de Tournemire, hôtelier de l'abbaye. Le Sr Vigier de Leybros, seigneur de Crandelles et du Mont, vendit en 1578 leurs rentes à Noble IsaacOllier, seigneur de la Martinie, qui en jouissait en 1612.

Puis le chateau de la Martinie et probablement le fief de Crandelles et du Mont passèrent dans une vielle famille aurillacoise, les Cambefort, dont un membre, François de Cambefort devint ministre du Sultan et général des armées ottomanes.

Un peu plus tard, les biens échurent en partage à Jeanne Legendre, veuve d'Antoine Arragonès, trésorier général des gardes françaises et maître d'hôtel du roi. En 1652, elle les vendit à Noble Pierre de Boschâtel. Monsieur de Boschâtel revendit les rentes de Crandelles et du Mont à Monsieur de Noailles et ce dernier à Monsieur le Comte de Peyronnenq de Saint Chamand, qui les percevait en 1761. Comme il y eut des réserves dans ces ventes successives, les rentes du Mont passèrent au sieur Fortet.

Au XVIe siècle, la seigneurie de Crandelles et de la plupart des villages voisins appartenait au seigneur de Leybros. Mais l'abbé de Saint-Géraud d'Aurillac avait la haute justice.

Nous pouvons déduire de ce qui précède que le fief de Crandelles fut tenu par des gens de petite noblesse (des damoiseaux).